Nous tentons d’oublier la déception de ne pas pouvoir visiter la Mauritanie en raison de la panne relaté dans l’article précédent en finissant le tour du Maroc par la côte Atlantique.
Première étape à Imsouane. Un port en pleine activité ! Les barques vont et viennent, tirées ou poussées par un tracteur. La criée est bondée, les caisses de poissons fraîchement débarquées passent des bascules aux coffres des voitures. Les restaurants de poissons grillés font le plein, nous trouvons une table avec vue sur les vagues.



La route du bord de mer (RP2201) traverse les collines plantées d’arganiers. Les chèvres s’y régalent des baies et le berger se prête au jeu des photos.




Tafedna, un autre petit port en activité; le tracteur, cette fois, sort les barques de l’eau sur la plage en les soulevant. Le front de maisons face à la mer forme un bel ensemble : Elles ont toutes la même architecture et ont probablement été construites en une seule fois.



Essarouira. LA ville Marocaine bien connue, avec son port très actif. La vente de poissons se fait directement au débarquement, les barques à flot côtoient la flotte des chalutiers. L’architecture de la ville reflète la richesse passée, les encadrements des portes en pierres sculptées en sont les témoins.



Safi, le village des potiers est sans grand intérêt.
La station balnéaire de Loualidia est très chics, mais là encore les barques des pêcheurs sur la plage assurent le spectacle. Poissons et fruits de mer se vendent à profusion.



La route côtière traverse des zones de maraîchages et longe des lagunes où nous avons pu observer un balbuzard pêcheur profitant lui aussi des eaux très poissonneuses de cette côte.
El-Jadida, un bastion Portugais aux remparts que ne renierait pas Vauban.

Casablanca: Au centre ville, le marché central est consacré aux poissons, il est entouré de restaurants fréquentés par les Marocains. De nombreux bâtiments sont construits dans le style « art déco », typiques du début du siècle.
Bien évidemment, nous visitons la somptueuse mosquée Hassan II. C’est la trace d’un souverain qui laisse à la postérité un bâtiment religieux quand d’autres en d’autres lieux ont fait le choix laisser des bâtiments culturels !



Nous faisons une sortie en barque avec un guide ornithologue dans la lagune de la réserve biologique de Merja Zerga près de Moulay Bousselham.




Ce même guide nous permet d’observer, à proximité du village, une colonie de Hibou du Cap. Une espèce endémique rarissime, en grand danger d’extinction. La colonie niche dans un verger d’avocatiers dans une région maraîchère. Le dérangement est quotidien, quel est l’avenir de cette espèce qui n’est répertoriée, au plan mondial, que dans ce secteur du Maroc. Ce sont peut-être les derniers individus. Nous mesurons la chance que nous avons de voir cet oiseau. Les conditions ne sont pas bonnes, mais les photos et vidéos sont là et l’animal est peu farouche.
VIDEO: CLIQUEZ SUR L’IMAGE CI-DESSOUS
Nous recommandons ce guide qui parle Français correctement et qui connaît très bien son milieux. Mansoury El Boukhary 06.63.09.37.94.
Il travail avec une association locale. bateaualmerjane@gmail.com


Ainsi prend fin prématurément notre périple Maroc, Mauritanie. Nous sommes déçus de n’avoir pas pu visiter la Mauritanie comme prévu, mais nous avons bien profité du Maroc depuis octobre 2022.
Comme nous sommes têtus, c’est promis, nous reviendrons dans la région de l’Afrique de l’ouest.

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Quelle aventure ! Le retour se passe bien, c’est une bonne chose. Dommage de ne pas avoir pu aller au bout de votre projet mais vous repartirez mieux armés pour profiter pleinement de votre prochain voyage en Mauritanie.
Notre retour approche. Depuis octobre nous vivons à un autre rythme et ça aurait pu durer encore longtemps 😆.
Amitiés et à bientôt dans les monts du Lyonnais. Annie.
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