Visite de la médina de Rabat avant le retour en France
Nouveau test lundi matin après une charge complète de la batterie. Confirmation le chargeur 12V VOTRONIC est HS!
Nous en commandons un le jour même.
Les tests semblent indiquer que la batterie aurait perdu 50% de sa puissance. La technique lithium est récente, et les retours sur la durée de vie en situation ne sont pas encore très fiable. Le technicien ne s’engage pas. La notice de la batterie SUPER B donne 5 à 10 ans de durée de vie, la fourchette est large ! Son état de santé réel sera à vérifier à notre retour.
En attendant, balade à Biarritz, et dans les environs, visite de l’Hermione qui est en carénage à Bayonne. Les espoirs sont grands mais le cœur n’y est pas.
Le chargeur arrive le jeudi après-midi, je le monte tout de suite et bonne pioche, la charge se fait.
Nous reprenons la route du Maroc vendredi matin, l’esprit plus libre mais sans certitude sur la cause réelle de cette panne.
Plage de Biarritz, les surfeurs sont nombreux mais les grosses vagues ne sont pas au rendez-vous. Au loin le Pays Basque
Bien arrivé à Algéciras, tous voyants au vert ! nous traversons demain matin pour reprendre le voyage là où nous l’avons laissé : sur la route du Haut Atlas.
Un grand merci à tous, amis et famille, pour vos messages de soutien. Une mention spéciale à Francine et Lyonnel pour leur accueil chaleureux et leur assistance technique. Ils nous ont remonté le moral et aussi la charge de la batterie.
Avant de rejoindre le Moyen Atlas nous faisons une étape à Bahil au sud de Fes (33° 51.134 N, 04° 52.211 W) un village troglodyte haut en couleur dont la spécialité est le façonnage des boutons aux fils, Alexandrine se montre très curieuse de cette technique
Bahil
Le Moyen Atlas est connu pour sa forêt de cèdres majestueux. Elle s’étend sur le relief et les hauts plateaux entre 1500 et 1700 m d’altitude.
Forêt de cèdres
La sécheresse qui perdure depuis 3 ans sans aucune pluie depuis plus d’un an bouleverse le paysage. Tous les lacs qui d’ordinaire sont en eaux, sont là complètement à sec. Les sols sont à nu, les herbages semblent ne plus pouvoir nourrir les animaux, le spectacle est désolant. Le corolaire est que insectes et avifaune sont complètement absents de ces lacs qui devraient accueillir de nombreuses espèces d’oiseaux.
Le lac Afournir, dans le parc naturel d’Ifrane est à sec, il en est de même pour le lac Dayet Aaoua.La campagne est sèche.
La forêt de cèdres du Moyen-Atlas est peuplée des singes Magot. Un petit singe très sociable ce qui lui vaut d’être exploitée sans retenue par les vendeurs de pommes et de cacahuètes, sur les parkings, à l’intention des touristes pour faire LE selfie du voyage. Toujours ce fameux selfie qui transforme le touriste en collectionneur de sa propre tronche sur les lieux les plus spectaculaires du monde !!!
Cette action est d’autant plus préjudiciable que cette une espèce est en danger et que les cacahuètes ne font pas partie de leur régime.
Plus au cœur de la forêt des cèdres, Nous avons pu observer des bandes de singes sauvages dans leur vie quotidienne. Les interactions entre les individus, l’épouillage, les jeux des jeunes, l’alimentation… autant de scènes émouvantes.
Les problèmes techniques survenus les 2ème et 3ème jour du voyage commencent à nous poser problèmes. La panne de charge de la batterie auxiliaire réduit fortement notre autonomie électrique. Le voyant qui indique un défaut de l’ABS, s’affichant de manière aléatoire, rend le passage en 4×4 impossible et impacte la sécurité. Dans le sud le 4×4 sera indispensable et nous craignons à chaque instant l’immobilisation du véhicule. De ce fait nous tournons en rond entre Meknes et Rabat en attendant l’ouverture d’un garage Mercedes à Rabat après le jour ferier du lundi 10.
Le seul camping à proximité de Meknes est à une quinzaine de kilomètre, vers Moulay Idris le «camp Zerhoun bellevue» (34° 00.877 N, 05° 33,697W)
Heureusement que l’amabilité et l’hospitalité des Marocains nous met du baume au cœur. Spontanément ils nous souhaitent la bienvenue, nous aborde dans la rue, chef d’entreprise, professeur ou simple passant qui entament la conversation simplement pour le plaisir, sans arrière-pensées mercantiles. Même les commerçants ne sont pas trop pressants avec un mot aimable. « Soyez les bienvenue »
Artisan menuisierMedina de Meknes
En cette basse saison de nombreux campings sont fermés ou bien n’ont pas résisté à la fermeture due au covid. La plupart des campings indiqués sur OSMAND n’existent plus depuis des années.
Mardi 11 à 9h nous sommes pris en charge par le technicien de Mercedes. Il diagnostique en 10 mn un défaut sur le capteur de la roue ARG. Par chance la pièce est disponible à Casablanca. Elle livrée et montée le mercredi après-midi. Nous reprenons la route sereinement mais le défaut de charge de batterie s’aggrave. Retour au camping le soir au bord de la panne noire, comme notre humeur. Nous sommes obligés de nous brancher au secteur. Notre progression vers le sud n’est pas envisageable, le bivouac sans électricité n’est pas possible, les campings sont rares et le branchement incertain. Nous prenons la douloureuse la décision, après avoir tout tenté, de retourner en France pour se faire dépanner, en espérant de revenir, si c’est possible.
Départ de Rabat jeudi milieu de journée, traversée à Ceuta en soirée, arrivée chez Francine et Lyonel Bouet de CCRSM vendredi soir à Anglet après 1500 km en 1 jour et demi.
Lyonel a fait des recherches de dépanneurs spécialisés et a obtenu un RDV samedi matin !
Les origines potentielles de la panne sont multiples, l’alternateur est mis hors de cause, le chargeur est bien alimenté mais ne délivre pas de courant, la batterie lithium est bel et bien à plat. Nous devons effectuer une recharge maximum à 14.5V durant le week-end et nouveaux tests lundi matin. Les soupçons pèsent de plus en plus vers une défaillance du chargeur 12v.
Après un petit problème de carrosserie qui nous a immobilisé 2 jours en France, traversée de l’Espagne en un éclair par les autoroutes gratuites, 90% des 1200 km entre Ortez et Algéciras. Traversée du détroit de Gibraltar en moins de temps qu’il faut pour le dire. La douane Espagnole, une formalité. La douane Marocaine en 1.5 h d’attente mais contrôle rapide et bienveillant par les douaniers curieux de visiter le mobilcub. La seule question posée : Avez-vous un drone ? je n’ai pas eu à mentir car je l’ai laissé à la maison.
Nous avons la confirmation que l’importation temporaire du véhicule de 6 mois, est remise à zéro au changement d’année civile et suspendu le temps de la sortie du territoire.
Notre première étape à Chefchaouen, la ville bleue suspendue, que nous avions déjà visité sous la pluie en 2018, maintenant au soleil.
Puis Moulay Idris, une autre ville suspendue, verte celle-ci, la couleur de l’Islam, car c’est une ville sainte et un lieu de pèlerinage. Après avoir arpenté les rues escarpées, nous dégustons notre premier tagine.
Nous tournons la page des voyages nordiques pour d’autres horizons plus chauds où les courbes des dunes remplaceront les courbes des paysages enneigés.
Vous pouvez retrouver les photos et les récits des voyages précédents dans les onglets « portfolios » et « récits de voyages ».
Nous prévoyons un itinéraire du nord au sud qui passe par le moyen Atlas, la traversée du Haut Atlas plus ou moins rapidement selon le climat avec l’arrivée de l’hiver puis les djebels et les grands ergs du sud. Nous ne nous fixons pas d’objectif de temps et d’itinéraire. L’improvisation, les guides et les road-books de pistes alimenteront notre déambulation au quotidien. Retour en France en décembre. Le Mobilcub restera sur place pour la suite du voyage en 2023.
Rendez-vous fin septembre de l’autre côté de la méditerranée.
Photo d’archive prise en 2014 dans le sud Marocain lors d’une randonnée.
C’est lors de notre précédent voyage en Norvège, que nous avions découvert le Sculpteur Gustav VIGLAND. Nous ressentons les mêmes émotions en revoyant ces sculptures de bronze et de granit aux expressions pleines de sensibilité dans les postures et les regards. Elles sont visibles en accès libre dans un parc à l’ouest de Oslo.
Parking 59.9287°N, 10.7064°E
Puis nous passons une journée dans le centre-ville. Il est plaisant pour l’harmonie qui y règne entre la vitalité des grandes villes où se côtoient toutes les activités et la sérénité liée à une circulation routière apaisée et à la tranquillité des piétons. Une très grande partie des véhicules sont électriques et les rues sont donc particulièrement peu bruyantes.
L’architecture du centre est un mélange de bâtiments de style classique et d’édifices contemporains de grande qualité. L’opéra et sa vaste esplanade est l’ouvrage marquant. Son pan incliné en forme de plage et ses façades en verre font un lien entre ville, mer et port. A voir sous le soleil de fin de journée, avec de nombreux promeneurs !
Le troisième jour est consacré à la visite du musée Munch et des peintres surréalistes pour lequel nous consacrons plusieurs heures. A la suite de quoi nous reprenons la route car nous avons réservé le bateau qui nous permet d’atteindre le Danemark puis de faire la route jusqu’à St Fargeau.
Durant ce voyage nous sommes passés des grands froids, la neige, la glace du nord, à l’amorce de printemps des rivages du sud. Un petit regret… ne pas avoir vu les Lofoten sous la neige, mais compensé par des images extraordinaires de mers et de torrents gelées ou le rivage se confond avec les étendues d’eau pétrifiée et de cette multitude de petites maisons colorées ressortant dans la neige. A voir ci-dessous dans la vidéo.
Les routes et les paysages du quotidien en Suède et en Norvège.
Ceci est une vidéo avec un superbe rapace, le Pygargue à queue blanche, que nous avons eu le loisir d’observer à plusieurs reprises ainsi que l’aigle royal.
Cliquez sur la photo ci-dessous
Passage par Harstrad pour voir des amis en transit qui eux aussi viennent voir les aurores. C’est une ville moderne qui ne nous séduit guère.
Nous quittons les Lofoten et poursuivons notre progression vers le sud …et vers le printemps (Le soleil alterne avec la pluie qui alterne avec de bonnes averses de neige) … par la superbe route côtière n° 17: gros détours et petite moyenne le long de la côte très découpée. Nous jouons à « saute-fjords » par bateaux, tunnels et ponts.
L’itinéraire ne correspond pas puisque nous avons longé la côte au plus près, le temps de route encore moins car nous avons mis 6 jours.Au moment où parait cet article, nous sommes à Oslo.
Dès qu’on s’éloigne des côtes, le froid reste vif et lacs et rivières conservent leurs couches de glaces.
Lac gelé. Les traces sont celles de scooters de neige.
Bodo. Un port de commerce très actif avec un quartier résidentiel qui ne manque pas de charme. Nous cherchons en vain un petit restau mais tout est fermé, même les musées. Hors saison le touriste doit faire preuve de ressources.
A l’inverse Mosjoen (dont le « petit futé » dit qu’il n’y a rien à voir !) est un petit bourg très vivant qui vaut le détour. La rue principale est une succession de petites maisons en bois anciennes qui donnent d’un coté sur le fjord et de l’autre sur la rue desservant les commerces et bar / salon de thé. Les habitants s’y retrouvent pour papoter des heures selon le mode de vie Norvégien. Ce sont les lieux de convivialité. Ambiance locale et petites pâtisseries « faites maison » nous conduit à y rester un bon moment. A noter également de nombreuses galeries d’artistes locaux et d’artisanat.
Non, nous n’avons pas pris le café à l’extérieur…Mais dans ce chaleureux café.
Trondheim. Le soleil joue sur les façades colorées des anciens entrepôts du canal de la Nidelva, au rythme et à l’alignement parfait. Un ensemble très spectaculaire sur 500 m de long. A l’arrière des entrepôts côté rue, les petites maisons en bois de la même époque où se trouvent quelques-uns des bistrots branchés.
Un autre lieu vivant, le quartier Bryggene avec ces grands entrepôts en briques dont les rez-de-chaussée accueillent des restaurants. En ce samedi les rues et les terrasses sont pleines de monde, les gens profitent de la température printanière.
le quartier Bryggene et ces anciens entrepôts
A Trondheim, le parking CC est très bien placé 63.437 N, 10.419 E
Les parkings des églises, souvent isolées, sont des endroits que nous recherchons pour y passer la nuit.
L’extrémité d’un fjord, son village et son église au centre du cimetière. Prise de vue aérienne.
La succession de petits ilots entre Karvag et Farstad reliés par de nombreux ponts sinueux font de la belle route 64 un lieu remarquable et inattendu. Puis nous arrivons au superbe petit port de Bud 62.9.4 N 6.910 E, où nous flânons longuement en profitant du soleil.
Nous retrouvons l’équipage Anne et Jean Marc Poirson que nous savions faire un voyage « grand nord » en même temps que nous et avec qui nous échangions des informations. Nos circuits se croisant à Alesund, c’est l’occasion de passer un agréable moment à relater nos expériences et nos aventures sur les routes verglacées.
Cette ville atypique en Norvège a été entièrement reconstruite suite à un incendie dans les années 1905, dans le style rococo-art nouveau de l’époque. Cela lui confère un style très homogène bien différent de la tradition nordique
Notre itinéraire, toujours en zigzag, nous mène, pour changer de décors, vers les glaciers du centre, dans une belle vallée isolée, rte 655 entre Urke et Hellesylt.
Les sommets sont encore bien enneigés alors que les alpages verdissent. Les Norvégiens commencent à sortir dans les jardins, les travaux extérieurs reprennent et ils partent en promenade sur les chemins devenus praticables.
Après le passage du défilé impressionnant de la route 855, puis du vent très fort sur le plateau, nous redescendons dans la vallée pour visiter des églises en bois debout dont nous ne verrons pas les décors intérieurs car elles sont bien évidemment toutes fermées en cette saison !
Cette région du Télémark que nous traversons recel une architecture rurale très spectaculaire avec des constructions en rondins aux formes audacieuses. Ces petits bâtiments à usage essentiellement agricole sont encore très présents dans leurs états d’origine à la campagne.
Puis un dernier détour par la montagne pour voir une ultime fois les paysages enneigés avant de finir notre périple à Oslo où nous restons 2 jours. C’est avec plaisir que nous revoyons les sculptures de Vigeland.
Ceci est une vidéo, cliquez sur la photo ci-dessous
Ce soir 8 mars, nous trouvons un emplacement dégagé. Le ciel est voilé mais oh ! miracle ! il se dégage vers 22h et nous pouvons voir notre 4ème belle aurore… enfin une aurore qui nous satisfait car en la matière nous sommes bon public.
Ceci est une vidéo, cliquez sur la photo ci-dessous
temps réel du déroulement de cette aurore filmée en timlaps environ 30 mn
Il fait enfin beau ! Nous nous fixons de gagner l’extrémité sud en direct et de prendre notre temps pour le retour. Mais on ne se refait pas, le temps ensoleillé nous offre de multiples occasions de photos et à chaque fois c’est un arrêt plus ou moins long. Nous mettrons 4 jours pour atteindre Å, nom du petit port à l’extrême sud du chapelet d’îles.
C’est grand les Lofoten ! Un ensemble montagneux de 200 km de long mais que de détours. Entre Narvik, à la base de la presqu’île et l’extrémité, nous avons parcouru 400 km !
Nous entamons ce périple avec la neige qui tapisse encore la campagne et les sommets. Puis, avec le dégel nous retrouvons, soulagés, le bitume, après 1500 km de routes enneigées, mais aussi à regret car à 5°, 6° la neige fond au fur et à mesure que nous nous avançons vers le sud, jusqu’à ne plus en avoir autour de nous. Déçus, nous ne verrons pas les petits ports dans les paysages enneigés.
La tempête succède au beau temps. Pluie et vent accélèrent la fonte, la montagne perd son manteau blanc.
Les charmants petits ports de Å et de Nusjord sont en fait des villages musées dont les rorbuers, ces cabanes de pêcheurs, sont transformés en hôtel. Cela n’enlève rien à la beauté des lieux mais l’absence de bateaux et d’activités les rendent un peu artificiels.
A
Nusfjord
Nusfjord
Nous avons préféré les ports de Henningsvaer, Reine entre autres, dans de superbes sites sur des ilots, où il y a une réelle activité de pêche qui anime les villages dont des rorbuers sont moins proprets mais plus vivants
HenningsvaerReine
Les côtes extrêmement découpées jouent à cache-cache avec les fjords et les sommets abruptes. A chaque échappée du regard une nouvelle perspective plus spectaculaire.
La côte sud montagneuse et escarpée contraste avec la côte nord plus plate où apparaissent çà et là des plages sauvages et des prairies entre les falaises. Le site de la petite église solitaire de Flakstard (68.10577° N 13.30769° E) en est un exemple.
La saison de pêche est au maximum. Les bateaux de pêche côtière sont de petites tailles et les séchoirs à morues se remplissent pour profiter du vent pour faire sécher le « stockfish ».
Les Lofoten sont vraiment un endroit où les paysages sont saisissants.
Après un semaine passée aux Lofoten, retour progressif vers le «continent». Traversé en bac vers les îles de Vesteralen entre Fiskebol et Melbu. Ces îles sont tout aussi montagneuses et les paysages des sommets magnifiques.
En route, un élan nous observe…
Le beau temps est revenu avec en corolaire le spectacle d’une éventuelle aurore boréale mais ce soir les prévisions sont très moyennes. Nous stationnons sur un petit parking d’une toute petite route de l’île de Hadseloya, bien orienté au nord sans éclairage artificiel. De 20h à 00h30 un spectacle continue. Faible au début puis de plus en plus intense entre NE et NO, avec des formes très variable puis en un instant le grand jeu, tout le ciel s’embrase, sur 180°, d’Est en Ouest jusqu’au zenith. Incroyable, l’excitation est à son comble, la température des capteurs des appareils photo aussi, le 20mm ne suffit pas pour tout capter. Le bouquet qui n’est pas final aura duré à peine un quart d’heure mais quelle émotion. S’ensuivent d’autres belles figures mais moins intenses. Fin de l’aurore vers 00h30. Dodo à 1h les yeux « au vert ».
Pour un début, c’est pas mal.Coté Est.coté ouestAu zénith….
Après l’épisode de sol gelé, l’intendance, le sauna, visite de Tromso qualifiée de ville la plus septentrionale du monde. Il est vrai qu’elle se trouve à plus de 69° nord, bien au-delà du cercle polaire qui lui est à environ 66° N. Nous sommes plus près du pôle nord que de Paris !
Le centre-ville est très animé. Quelques belles maisons en bois lui donnent un cachet tout comme le quartier du port où subsistent quelques vieux entrepôts.
La « cathédrale arctique » d’architecture contemporaine est belle bien que très en retrait de celle de Rekjavik qui est de la même époque et également en béton.La visite du musée Polaire est intéressante mais s’y côtoient pèle mêle, les héros Norvégien des expéditions polaires, la culture Sami et la faune de ces régions. Le musée de l’université (hors centre-ville) est plus moderne avec une salle interactive consacrée à la géologie et une autre plus classique sur la culture Sami. Y sont expliquées la lutte de ce peuple pour sa reconnaissance et les oppressions dont ils ont fait l’objet jusqu’à encore très récemment. Médiocre Fish and Ships au restaurant le Dragoy sur le port, que nous ne recommandons pas. 2ème nuit à Tromso mais cette fois sur un parking tranquille dans la banlieue. 69.64713 N, 19.90172 E Le redoux et la pluie perdurent mais nous poursuivons quand même notre lente progression vers le sud. Première étape, le village de Sammaroy sur sa presqu’ile, un peu décevant par rapport à la lecture des guides. Les constructions des résidences secondaires défigurent le site.
En soirée route 862, le ciel est partiellement couvert mais nous pouvons quand même voir une nouvelle aurore boréale, assez faible, mais les nuages apportent des nuances de couleurs intéressantes. Le bleu qui apparait en bas sur toutes les photos des deux appareils photo est d’origine inconnue. Les possibilités de bivouac sont très réduites et ce soir là nous trouvons un petit parking dans un village où deux cars scolaires attendent leurs tournées. Nous y sommes bien au calme, sous une forte chute de neige. 69.38954 N 18.98645 E
Direction Finnesnes pour accéder à l’île de Senja avec une alternance de pluie et de neige car le redoux s’installe.
Les routes suivent les contours des côtes très découpées des fjords. Malgré le temps couvert nous nous régalons des paysages. La progression sur ces routes verglacées est très lente, 40, 50 à 60 km/h tout au plus pour assurer la sécurité. Les routes secondaires peu fréquentées et la vitesse réduite nous permettent de nous arrêter fréquemment pour profiter des paysages.
Pose à Gibostad au café « House of Senja » un sympathique café avec délicieuses pâtisseries maison et magasin d’artisans régionaux réunis. Accueil chaleureux de la patronne à la blondeur très « Norvégienne ».
Les paysages de montagne de l’île de Senja sont vertigineux, les falaises plongent à la verticale dans les fjords.
Beau bivouac sur le parking CC à l’extrémité de Mefjordvaer, face au large. 69.52148 N, 1743916 E
La route traverse fréquemment une zone montagneuse entre 2 fjords. La température baisse, la neige est plus blanche, la route aussi…
Après une journée au temps maussade, nous arrivons à Sorreisa et avons un court moment une petite zone de ciel dégagé vers 20h. Cela nous permet de voir une aurore boréale pendant un quart d’heure avant que les nuages ne reprennent le dessus. Dommage car c’est une soirée avec une très forte activité, nous sommes bien placés, nous aurions pu en voir de très belles.
Chaque soir nous recherchons un site bien placé, dégagé sans pollution lumineuse mais malheureusement de jour en jour les nuages nous masquent le ciel, pourtant les aurores boréales sont là comme en témoigne l’application « aurora forecast ».
Les fjords se succèdent dans notre progression vers le sud.
Avec un temps dégagé pour la première fois depuis 10 jours que nous sommes en Norvège, nous faisons route vers les Lofoten. La route E10 serpente en fond de vallées et traverse les montagnes enneigées qui nous entoure par de longs tunnels.
Le bivouac que nous pratiquons depuis le départ semble difficile aux Lofoten. Nous sommes ce soir dans un camping très bien situé mais à 30 € la nuit…
Nos forfaits téléphoniques et internet qui doivent nous permettre de rester en communication et de réaliser ce blog se sont mis en débits réduits ce qui limite nos publications pour les jours à venir. Ce soir nous sommes au camping avec la wifi. Bug, pannes ou simplement limitations de communication des opérateurs alors que nous n’avons pas consommés nos forfaits, nous ne savons pas précisément quelle est la cause.
Nous poursuivons notre route vers le nord sous de grosses chutes de neige et une température clémente. A la recherche d’un bivouac nous nous engageons dans une route secondaire qui nous conduit à un grand parc animalier. POLAR PARC 68.69163 N, 18.11164 E
Nous bivouaquons sur le parking du parc à l’invitation du personnel et le lendemain nous observons pendant plusieurs heures, lynx, loups, renards arctiques, bœufs musqués, rennes et élans en semi-liberté, toujours sous une grosse chute de neige et un gentil -6 qui entretiennent bien l’ambiance.
Lynx boréal, 20 à 30 kg de musclesIl semble bien paisible mais si l’on approche de la clôture il feule violemment.
Vidéo, cliquez sur la vignette ci-dessous:
Renard ArctiqueBœuf musqué
Nous finissons la soirée sur le parking en scrutant le ciel qui semble se dégager !
Et vers 21h les appareils sont sur pied… une première lueur blanche… on déclenche et merveille il y a du vert sur la photo… puis dans le ciel la lueur devient verte, puis plus vive et un quart d’heure plus tard disparait. Mais une seconde aurore inonde cette fois tout le ciel durant une heure ! il fait -20°, nous avons un peu froid au pied, mais des images plein les yeux !
Vidéo, cliquez sur la vignette ci-dessous :
Bien évidemment le chauffage a de nouveau gelé et nous redescendons donc jusqu’au fjord où la température avoisine -10° ce qui nous permet de passer le reste de la nuit au chaud.
En route, à l’occasion d’une pause café, nous observons deux élans, bien sauvages ceux-là, sur le coteau non loin de la route, nous avons le temps de les observer et de les photographier pendant qu’ils broutaient les arbustes.
Comme tous les cervidés, les Élans perdent leurs bois en hiver.L’Élan est un animal bien charpenté, aux membres très puissants, il pèse de 400 à 700 kg.
Trajet par la Belgique, l’Allemagne, le Danemark, avec le même itinéraire que cet été pour aller en Islande, 1300 km, un peu long, mais la promesse de la neige à perte de vue nous motive. Traversée de la mer du nord entre Grena et Halmstad, une simple formalité, puis remontée vers le nord par la côte au plus court. Les paysages enneigés apparaissent un peu au nord de Stockholm. Les étendues agricoles d’un blanc immaculé, avec les fermes isolées et colorées sous le soleil sont superbes.
Ferme de la plaine Suédoise.
Est-ce la mer ou un lac gelé ?
Vérification, c’est bien la mer que nous longeons, parfaitement blanche et lisse.
Etape au bord d’un canal gelé à Harnosand
La température baisse -10°, -12°, -15° la nuit, avec les aléas qui accompagnent ces grands froids ; gel de l’alimentation gasoil du chauffage…
Nous modifions un peu notre trajet prévisionnel et entreprenons la traversée de la Suède vers l’ouest, pour rejoindre la côte Norvégienne au niveau de Bodo.
Depuis Narvik, Tromso est encore à 250 km
Soleil radieux, des forêts de bouleaux à perte de vue, la température baisse encore jusqu’à -23° et la route blanchie. Plus loin, les hauts plateaux qui précédent la chaîne de montagne entre la Suède et la Norvège sont époustouflants de beauté, tout en blancheur.
La route brille …
Elle est bien glissante par endroit, prudence…
Les pneus neige font leur office, mais des clous seraient les bienvenus.
Bivouac côte ouest comme les autres jours sur un parking à proximité d’un centre-ville ou d’un village, le cadre est plus ou moins charmant mais de toute façon la nuit arrive entre 17 et 17h30 selon la couverture nuageuse.
Nous entamons la route direction nord vers Tromso en se donnant le temps, nous sommes désormais proche de notre destination, il est temps de profiter. Le temps est nuageux il neigeote, la découverte des fjords sous la neige nous ravit.
Nous arrivons à Narvik à l’heure du déjeuner, c’est l’occasion de profiter de la cuisine locale réputée pour ses produits de la mer. Le restaurant Fiskehallen (sur la place centrale) nous offre une belle carte de poissons pour un prix raisonnable.