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La côte NORD EST et observations d’oiseaux.

Nous nous dirigeons vers le nord, la traversée du plateau Smjörvatnsheidi est impressionnante sous la neige. Pour rejoindre le musée de Bustafell nous empruntons la piste boueuse 920 et à cette occasion nous voyons le Plongeon Imbrin.

Ce charmant petit musée présente dans une maison traditionnelle à toits de tourbe, le mode de vie rurale. Bivouac au bord de la rivière Hofsa.

Cette région désertique est couverte d’une lande à perte de vue. La côte en revanche est d’une grande richesse ornithologique avec la présence abondante à cette saison de l’Eider à duvet, la barge à queue noire, la Sterne arctique, le Fulmar Boréal, le Chevalier gambette, le Becasseau variable, le Pluvier doré, la Becassine des marais, Harelde boréal etc.

Couple de Harelde boréal, espèce rare, le plumage nuptial du mâle présente une grande variété de teinte.
Eider à duvet mâles et femelle
Les Eiders à duvet sont très présents sur l’ensemble des côtes nord mais ils sont très farouche et s’éloignent à notre approche.
Barge à queue noire
couple de Sterne arctique avec son poussin
La sterne arctique peut se montrer très agressive en période de reproduction, allant même jusqu’à piquer la tête de l’intrus d’un coup de bec. Expérience vécue.
Pluvier doré
Courlis Corlieu
Fulmar boréal
Fulmar boréal

Par la route 85 nous accédons à la pointe de Raudanes. Un très beau circuit de randonnée longe la côte déchiquetée où d’étranges formations issues de coulées de laves forment des piques et des arches saillants à quelques mètres de la côte. Le Fulmar Boréal et le Macareux y sont présents en grand nombre. Le temps est maussade, nous ne profitons pas du paysage à sa juste valeur mais la balade vaut le détour. Nous aurons même la chance de voir et d’observer longuement un Lagopède alpin. Bivouac dans la lande.

Fulmar boréal
Fulmar boréal au nid.
Macareux moine
Parade du Macareux moine
Couple de Plongeon Imbrin, espère rare, le spectacle de sont plumage géométrique n’en est que plus saisissant.

Toujours direction nord pour nous positionner sur un point d’observation nous permettant de bien voir le soleil de minuit, ce 20 juin le temps c’est mis au beau depuis le milieu de journée. Superbe route 875 avec le soleil qui nous fait l’honneur de nous accompagner pour la première fois depuis notre arrivée. Nous nous plaçons sur un léger promontoire face au nord près du phare de Hraunhafnartangi le point le plus septentrional d’Islande, pour attendre 23h et le démarrage d’une prise de vue en timelaps. Bivouac dans la lande face au soleil de minuit.

Il y a une colonie de Fou de Bassan sur la péninsule de Langanes que nous souhaitons aller voir mais le temps est maussade et il se dégrade. Cette péninsule est un lande très pauvre couverte de lichen balayée par un vent tempétueux où seuls peuvent vivre les moutons. Au bout de 40 km de piste la colonie est bien présente avec le ballet des Fous de Bassan, c’est un beau spectacle mais le vent est tellement fort avec 5° seulement que nous devons rentrer à l’abri rapidement.

Coordonnée du point d’observation : 66,38627 N – 14,85279 W

Le Fou de Bassan ne revient à terre que pour la reproduction. Il niche en colonie de plusieurs centaines d’individus.
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Islande 2021

Traversée et premier pas en Islande.

Nous venons d’embarquer sur le bateaux en direction de l’Islande. Un départ tant attendu depuis que le covid perturbe nos projets de voyage.

Malgré nos craintes il n’y a pas eu de problème de circulation liés au covid à l’entrée des pays traversés. Aucun contrôle en Belgique et en Allemagne, un contrôle de la vaccination à l’entrée du Danemark et à l’embarquement et un petit test buccal covid .

Nous savions que l’Islande était ouverte aux personnes vaccinées depuis avril et le Danemark avait annoncé de nouvelles règles avec une éventuelle ouverture aux personnes vaccinées le 1 mai. Le 2 mai banco, l’annonce est confirmée. Nous aurons nos 2 injections vers le 25 mai, nous pouvons prendre les billets.

1500 km nous séparent de l’Islande depuis le port danois, 48 h de traversée avec une escale aux îles Féroé. Nous longeons la côte sud Norvégienne, nous passons au raz des îles des Shetland au nord de l’Ecosse puis route direct NO.

La mer est bien formée comme en témoigne le cargos qui tient le même cap que nous, mais le beau temps est encore au rendez-vous…

La nuit suivante est mouvementée, le bateau tape sur les vagues, la marche en ligne droite est impossible heureusement que les murs sont là, la nuit a été courte.

Escale à TORSHAVN aux îles FEROE

Entrée dans le fjord de SEYDISFJORDUR. Surprise le mauvais temps de la veille qui nous a apporté la tempête, a couvert les sommets d’une couche de neige fraîche. Le paysage est superbe.

Fjord de SEYDISFJORDUR à l’arrivée en Islande par la mer, le seul port de liaison avec l’étranger.

Le débarquement se fait en deux temps trois mouvement car le bateau est en grande partie vide.

Dès que nous avons pris pied sur le sol Islandais, après le ravitaillement de rigueur à EGILSSTADIR, puisque l’entrée de produit frais périssables est interdite en Islande, nous prenons la direction du nord pour voir le soleil de minuit et profiter au plus tôt des sites d’observation d’oiseaux des fjords et des côtes nord.

La route 93 en direction de EGILSSTADIR passe par un col à 600 m entièrement enneigé. Nous crénions pour la suite. Comme nous l’avons prévu, la route empierrée 917 qui longe la Joka puis passe aussi à 600 m en se rapprochant des falaises n’est pas dégagée, la couche de neige est importante à certains endroits, de plus nous sommes dans le brouillard, nous décidons de rebrousser chemin.

Bivouac à l‘écart de la piste dans la vallée de la rivière Jokla qui est une plaine humide propice à la présence de nombreux oiseaux. Dont les plus emblématique sont le Pluvier doré, la Bécassine des marais, les 2 Courlis, le Cygne chanteur et le superbe Plongeon catmarin.